mercredi 22 avril 2009

Le paradis perdu ...











Construit début des années 60, sur un site jusqu'alors vierge, la Plaine de Droixhe était un modèle, unique en Belgique, de construction d'habitations. Ce paradis dernier cri comprenait un ensemble d'immeubles, avec toutes les commodités, des parcs et des infrastructures publiques de premier plan. Il sera complété dans les années 70 par la série d'immeubles, rue de la Croix-Rouge. C'était le quartier rêvé à entendre les anciens.

Mais dès les années 80, le quartier perd de sa prestance. Les immeubles, les parcs et l'ambiance se délabrent. Ce qui auparavant rassemblait toutes les couches sociales, se transforme petit à petit en cité dortoir avec pas moins de 1800 logements sociaux. Il est laissé "à l'abandon" par les pouvoirs publiques qui ne rénovent rien. Les petits commerçants fuient le quartier et avec eux, toute la classe moyenne. L'insécurité grandit... Droixhe attrape vite la réputation d'un ghetto, d'un coupe-gorge où il ne fait pas bon traîner après minuit.

Pourtant, il faudra attendre 20 ans pour qu'on entame les rénovations nécessaires au quartier. Et si une partie des travaux semblent être en bonne voie, les autres, les habitants et les nombreuses associations s'impatientent. Ils attendent un futur pour leur quartier.

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