Jauneorange

Si certains parlent de nouvelle scène rock ‘à la liégeoise’, c’est en grande partie au collectif jauneorange qu’on le doit. Ce collectif est né au début 2000, alors qu’Internet se popularisait à Liège (mais aussi en Belgique) (et quasi partout en Europe).

A l’origine, comme dans beaucoup d’autres destins, le jauneorange, c’est plutôt une bande de potes, membres de différents groupes amateurs, fans de musique évidement mais aussi surfeurs de la première vague, celles des internautes convaincus.

Dès leur début, ils construisent un site internet comme une plateforme pour se faire connaître, annoncer des concerts et se forger une réputation. Ils tournent dans les salles de la ville comme la Soundstation ou la Zone. Ils tissent leur réseau et renforce leur influence… quasiment toujours de façon informelle. Autour d’un verre ou d’une guitare, ils rencontrent d’autres musiciens, font connaissance et fédèrent leur force.

Très vite, ils sortent une première compil à leurs couleurs et organisent des tournées de promotion à Liège, mais aussi dans toute la communauté française et au Botanique. On fait appel à eux pour compléter des affiches de festival, comme le fait régulièrement les Ardentes.

Les poulains de leur collectif se font un nom et une place de plus en plus grande dans la planète du rock belge comme Superlux, Girls in Hawaï, My Little Cheap Dictaphone ou encore Hollywood Porn Star et Malibu Stacy.

Aux prochaines fêtes de Wallonie, le samedi soir, Place Saint Léonard, le collectif vous présentera la pop de Piano Club à côté des Bikinians, Lucy Lucy et des anglais d’ I AMX